Une Arnaque Africaine   <<--accueil
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Cher visiteur,

Toi qui peut-être fréquentes les sites de rencontres africaines, ces pages ont pour but de te décrire une arnaque au sentiment particulièrement sordide dans laquelle j'ai eu la bêtise de tomber, afin que toi, cher visiteur, déjoue ce piège à l'avenir et prennes toutes précautions voulues dans tes amitiés africaines.

Ne dis pas: moi, je ne tomberais pas dans ce piège, je n'envoie jamais d'argent: l'auteur de cette page se croyait à l'abri de ce genre de sottises: il faut analyser de près les procédés employés: ils sont efficaces sur nous parce qu'ils participent d'une mentalité qui nous est totalement étrangère, qui fait dans ce cas particulier la force de l'Afrique, et dans le cas général, sa faiblesse...

tu te rendras service à toi même et à l'Afrique

l'histoire

illustrée par des extraits des mails échangés avec Marina, dans leur version d'origine, c'est à dire riche en fautes d'orthographe
Dans les pages qui suivent, sont en bleu les copiés-collés de mail de Marina ou Rosine, et en rouge, mes commentaires ou les extraits de mes propres mails
On aura intérêt à relire les mails de Marina ou Rosine, après avoir connaissance de toute l'histoire, pour en saisir tout le sordide

  1. la victime, le niais, moi
  2. le site piégé et le premier contact avec la belle Marina
  3. la danse d'amour
  4. la colonie de vacances
  5. Les Photos
  6. le projet de voyage
  7. la maladie et la mort
  8. résurrection
  9. l'entretien de l'orpheline
  10. l'horrible vérité
  11. l'évasion
  12. l'exécution du pigeon
  13. le cadeau
  14. conclusion

Chère visiteuse,

Si tu es africaine, ce site est là pour te montrer le tort que certaines de tes compatriotes, une minorité infime heureusement, peuvent faire à la réputation de l'Afrique, et à toi qui peut-être voudrait établir une relation avec un européen ou le reste du monde.

Ne crains donc pas de dénoncer haut et fort ce genre de créatures, quand tu les rencontres dans les rues d'Abidjan ou d'ailleurs.

Avant d'expliquer, ou de tenter d'expliquer, il faut raconter l'histoire, telle qu'elle s'est déroulée: c'est un odieux remake des Mystères de Paris, saucissonné d'un peu de Lolita, qu'on pourrait donc appeler "Les Mystères d'Abidjan" .

J'entends dire que ce genre d'histoire n'est pas rare en Côte d'Ivoire: attention donc...

l'adresse mail suivante est à ta disposition pour t'exprimer

Résumé de l'histoire

Cette histoire, qui s'étend sur 6 mois, est tellement compliquée que peu auront la patience de lire les pages qui suivent, basées sur des copié-collés de mails. C'est pourquoi, je précède le détail d'un résumé.

J'ai connu la fille ci-contre, Marina, sur un site de rencontres africaines vers le 6 juin 2005 (www.pupuce.com); bien que très jeune (20 ans), il et clair dans les pages suivantes qu'elle s'est accrochée à moi, qui séduit, en est tombé amoureux. Elle m'a expliqué qu'elle était orpheline, ses parents étant mort dans la guerre de Bouaké (Côte d'ivoire), et qu'elle avait été recueillie par une jeune dame, Rosine, très gentille, à peine plus vieille qu'elle (24 ans).

La relation par mail a conduit rapidement à un désir de rapprochement physique: je l'ai donc invitée à venir en France pendant 3 mois, à partir de septembre, parce qu'elle s'est fait pressante pour venir aussi vite, bien que cela me posa des problèmes (divorce en cours et pas terminé).

une semaine avant sa venue, alors que j'avais fait toutes les démarches: argent du passeport, du visa et surtout de la caution pour le voyage, billet d'avion aller-retour, elle a dû être opérée d'un kyste ovarien, et, malgré ma méfiance, poussé dans mes retranchements, j'ai aussi payé l'opération. Elle est morte durant l'opération. Ma douleur a été terrible.

Dix jours après sa mort, elle a ressuscité, en expliquant que sa tutrice Rosine, jalouse et furieuse qu'elle ait voulu venir en France malgré son avis, l'avait endormie, lors de l'opération (dont elle n'avait pas besoin) avec la complicité du médecin, et avec l'argent que j'avais versé pour l'opération, l'avait fait enfermer dans un orphelinat.

Par la même occasion, Rosine, chargée des démarches du voyage ne les avaient pas faites et avait gardé tout l'argent pour elle.

Une amie de Rosine, Rita, choquée par le procédé, était allée sortir Marina de l'orphelinat, mais ne pouvait lui donner que le couvert du midi: Marina était donc condamnée à errer dans les rues dans la journée et à aller dormir dans une église le soir , dans une promiscuité dangereuse.

J'ai donc payé encore pour qu'elle puisse prendre un studio avec une amie: ceci a duré un mois et demi, et le hasard (qui n'en était pas un) nous ayant jusqu'ici empêché de nous voir à la cam (il est vrai que je ne l'avais jamais encore essayé), j'ai exigé de la voir: les premières expériences ont été bizarres, la cam était très floue, et quand elle est devenue nette, j'ai compris que cette fille n'était pas celle dont j'étais amoureux, sur les photos de juin.

J'ai alors mis fin à la relation, en me disant qu'on m'avait berné avec les photos d'une inconnue, et j'ai porté plainte, plainte que j'ai retirée un mois plus tard suite aux événements qui sont décrits dans la colonne de droite, qui m'ont paru, au début, relever d'une autre logique.

La belle Marina dans sa version distinguée et sage

 

C'est alors en effet que la vraie Marina, où se prétendant telle, s'est annoncée, expliquant qu'en réalité, elle était prisonnière dans une maison close d'Abidjan, obligée avec d'autres filles de faire des arnaques sur le net, qu'elle avait été dépossédée de mon dossier au profit de sa copine (vue à la cam), du fait de son insubordination (elle avait osé tomber amoureuse de moi!) , en attendant, à ses 21 ans, qu'on vende sa virginité au plus offrant et qu'on l'oblige à se prostituer. Sa copine Rosine, loin d'être une méchante, était une victime aussi, obligée de jouer son rôle, et obligée, elle, de se vendre conformément aux ordres de la maquerelle Kaba Maféma, qui les avait recueillies dans les camps d'accueil des guerres d'Afrique.

Nous finimes, malgré les extrèmes difficultés de son emprisonnement, à réussir à avoir une session cam, la seule que j'ai eue d'elle, où je constatais effectivement qu'elle était bien la fille des photos. Dans les jours qui suivirent, elle me demanda de l'argent pour pouvoir se sauver, mais je refusais, expliquant que j'avais engagé une action auprès de la police internationale.

Ayant compris rapidement que la police internationale ne ferait rien, je recherchais une autre manière de la faire s'évader, et je dus admettre qu'il fallait faire évader son amie Rosine en même temps puisqu'elle seule avait un accès à l'extérieur et un téléphone (professionnel).

Après bien des recherches, nous finimes par mettre au point une obtention de visas illégaux, puisque nous n'avions pas accès à ses papiers, détenus par la maquerelle. Rosine m'expliqua qu'elle avait un ami suisse qui pourrait payer une partie de son évasion.

j'ai eu l'ami au téléphone, mais après que j'ai eu commencé à payer ma part, il s'est délicatement reculé... Toutefois il m'a donné de Rosine un rapport très différent de la version maison close, ce qui a permis à celle-ci de me révéler que c'est sa soeur qui avait manigancé toute cette histoire et qu'elle-même le savait depuis peu, mais, pour ne pas trahir sa soeur, avait continué un peu sur la lancée. Elle m'a révélé que Marina n'était pas orpheline, mais vivait avec sa grand-mère, Je me suis alors arrêté là, pensant que j'en savais assez pour écrire ce rapport, et mettre fin à cette sordide manipulation

Rosine est alors devenue très vide odieuse, montrant qu'elle souhaitait désormais jeter le citron où il n'y avait plus rien à presser, refusa de me donner l'adresse de Marina, qui est évidemment complice, mais je n'y escomptais pas de toute façon. Ma réponse, que je leur ai annoncée jusqu'ici comme étant mon cadeau de Noël sans expliquer en quoi il consistait, sera ce site, qui, je l'espère, va me permettre de rentrer en contact avec tous les innombrables arnaqués que ce gang (elles ne sont pas que deux) a fait sur les divers sites de rencontres.

Qu'enfin, justice soit faite.

 

 

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