ARNAQUES AFRICAINES  
 

 

 

REFLEXIONS SUR LE DEVENIR DE L'AFRIQUE

 

 

Je ne prétends pas avoir de profondes idées sur le devenir de l'Afrique, où j'ai tout de même fini par aller passer deux mois, un an après cette sordide comédie, mais je pense qu'à partir de mon histoire et de beaucoup d'autres du même genre, assez courantes hélas, on peut extrapoler sur la mentalité africaine, et j'ai envie de dire que, tant qu'on laissera en Afrique des gens monter impunément des affaires pareilles et les jouer sans le moindre remords, l'Afrique ira de mal en pis: je trouve que toutes ces attitudes de mensonge extrême, de malhonneteté totale, de refus de prise en compte du réel et de la souffrance d'autrui, ne peut mener qu'à la mort lente et sûre de ce continent, qui, dans des affaires comme ça, semble vivre en dehors du réel, et appliquer son intelligence à ce genre d'activité suicidaire plutôt qu'à des actions positives à long terme.

Dans un certain nombre d'ouvrages de spécialistes, on trouve aussi des réflexions plus étayées que ce que je viens d'écrire.

Suite à mon séjour de deux mois en Afrique, j'en ai retiré les impressions suivantes, pas du tout favorables à l'Afrique, et bien loin des images d'épinal rêvées dans mon enfance.

Le trait le plus dramatique de la mentalité africaine, cause de tous les problèmes, me semble t il, est l'incapacité pour l'africain de PRODUIRE: l'africain se REPRODUIT, ça oui !, mais il ne produit rien, ou si peu: les africains vont pleurnicher sur l'exploitation par les blancs de leurs richesses: mais si cela se produit effectivement, c'est que l'africain répugne profondément à mettre la main à la pâte, à apprendre de nouvelles techniques qui lui permettrait de reprendre les rènes de ses richesses, et sa place dans le monde actuel.

L'africain (et l'africaine) préfère rechercher des emplois de fonctionnaires, espèce parasite sous tous les cieux (y'a quand même des fonctionnairs utiles et compétents!), mais tout particulièrement en Afrique, où le pouvoir des fonctionnaires corrompus est effrayant... qu'il s'agisse de la police ou de l'administration en général. Au lieu de choisir des emplois productifs, dans l'agriculture et l'industrie, l'africain préfère glander dans un bureau: pendant mon voyage en Afrique, j'en ai vu des caricatures: un bureau plein de gras employés devant des pc même pas allumés, et se curant les dents, ou bouffant des cacahuètes achetées à un vendeur à la sauvette, en attendant le blanc de passage qu"on va pouvoir arnaquer (ou le noir qu'on va pouvoir emmerder et arnaquer aussi!) , si ses papiers ne sont pas tout à fait en règle.

Comme l'africain ne produit rien, il est évident qu'il n'y a pas grand chose à partager en Afrique, d'où sa tentation d'aller chercher dans la poche du blanc, croyant sans doute que les billets de banque poussent tout seul dans nos poches. Il est vrai que nous leur donnons le mauvais exemple, certains blancs, et peut être moi-même d'une certaine manière, distribuons sottement, par vanité sans doute, cet argent que nous avons durement gagné.

Un autre trait de l'africain, me semble t il, est son conservatisme, que ce soit en matière religieuse ou sociale: bien des observateurs ont montré que la "solidarité" africaine avait des conséquences extrêmement nuisibles: par solidarité, traduisez le fait que dans une famille, les plus doués doivent pourvoir pour les autres, qui, j'ai pu l'observer, vivent alors en parasites irresponsables: telle africaine vit depuis 10 ans en France et en Suisse où elle se prostitue (en situation illégale bien sûr) pour faire subsister en Afrique une troupe totalement parasitaire, où l'on trouve par exemple une femme ayant eu douze enfants avec des pères différents, dont bien sûr aucun n'est resté. L'homme politique qui arrive au pouvoir se doit de trouver des emplois pour tous les incompétents ou fainéants de sa famille: la tentation devient alors grande de détourner des fonds publics. Sur les plus évolués pèsent le poids de devoir entretenir une foule irresponsable et médiocre, sous peine de sanctions morales ou même de sanctions physiques: j'en connais de nombreux exemples... (si on ajoute qu'en Afrique il n'y a pas de médecine légale digne de ce nom et qu'en plus les enquêteurs sont sensibles aux arguments financiers des suspects, on imagine bien qu'il y a beaucoup de morts "naturelles" qui ne le sont point...)

En tout cas, la sélection naturelle ne joue plus ici son rôle... On assure la survie des pires.

La colonisation a sans doute eu une grosse influence sur cette mentalité: nous leur avons envoyé des militaires, des curés et des administrateurs , qu'ils ont vu plein de pouvoir et d'argent, sans réaliser que si les choses pouvaient se passer comme ça, c'est qu'en France, une population laborieuse travaillait pour entretenir ces parasites! sans parler de ceux qu'on leur a envoyés parce qu'on n'en voulait plus chez nous...Et bien peu ont pu comprendre l'envers du décor, en venant voir en Europe.

La post-colonisation, dans son état actuel, ne fait pas beaucoup mieux: pour des gouvernants européens eux mêmes corrompus, comme nous aimons apparemment à en élire depuis quelques temps, quoi de plus tentant que la machine africaine à blanchir (si j'ose dire) l'argent , grâce à laquelle on peut, sous couvert d'aide humanitaire, transférer d'importantes sommes d'argent vers l'Afrique, dont une partie va revenir, en sous-main, dans des poches privées: on en fait 3 parts: une pour le politicien envoyeur (et ses commanditaires financiers), la deuxième pour le politicien récepteur, et la troisième (la plus grosse???!!!) pour le peuple d'Afrique, destinataire officiel.

A propos du rôle de la religion (lisez "Le pauvre Christ de Bomba" de l'écrivain camerounais Mongo Beti), je note avec curiosité le présence, revendiquée souvent, de la religion, dans beaucoup d'arnaques, comme si celle-ci était le masque de bonne conscience permettant, sans aucun scrupule, de faire n'importe quoi, les délinquantes croyant peut-être me donner une bonne impression d'elles, à moi qui ne croit point... Il y a là une dichotomie entre la lettre et l'esprit, qui me perturbe. Ce point mériterait d'être approfondi. Mais est-ce bien une dichotomie!!! Croire à ce qu'on ne voit point et que le bon sens le plus élémentaire contredit, n'est-ce point l'amorce du mensonge?

D'ailleurs la politique nataliste irresponsable et criminelle prônée par les papes et l'église (PAS DE PRESERVATIFS!) ne fait qu'aller dans le sens naturel des cultures africaines où une femme doit montrer, avant le mariage, qu'elle est capable d'avoir des enfants. D'où toutes ces mères célibataires, abandonnées bien sûr, qui encombrent l'Afrique d'enfants qu'on laissera sans éducation faute de moyens. Cette attitude culturelle avait peut être un sens à l'époque lointaine où 9 enfants sur 10 y mouraient de mort naturelle, faute de connaissances médicales; mais aujourd'hui, où on fournit (un minimum) de soins aux africains, la chose a des conséquences catastrophiques.
A mon avis, le rôle des églises, quelles qu'elles soient, n'est qu'un frein de plus, et des plus pervers, à l'émancipation et au progrès de ce continent. Nous devrions, nous en Europe, en savoir quelquechose... Aurions nous oublié?